En augmentant les subventions de l’Etat au dispositif NACRE, le gouvernement espère encourager les chômeurs à se lancer dans la création d’entreprise.
[...]Une récente étude de l’Unedic montre que l’utilisation des aides à la création-reprise d’entreprise n’est pas une alternative sans lendemain pour les chômeurs de longue durée. 8 sur 10 sont toujours en activité deux ans après le premier versement de la subvention.
[...]Créer sa propre entreprise figure aujourd’hui parmi les objectifs professionnels des jeunes. Pourtant, la création ne s’avère pas facile. C’est pourquoi des dispositifs d’aide ont été mis en place. Ils accompagnent l’entrepreneur tout au long du projet, à travers les aspects techniques, financiers et juridiques.
[...]Jean-Charles Taugourdeau et Fabrice Verdier, les deux députés chargés de tirer un bilan des dispositifs d’aide à la création d’entreprise, proposent de rendre obligatoire un accompagnement en contrepartie du versement de subventions publiques.
[...]Les aides financières d’Oséo pour la création d’entreprise en 2009. D’après le bilan 2009 d’Oséo, la banque publique d’aide aux petites et moyennes entreprises a financé 40 000 créations d’entreprises l’année dernière. Son soutien s’est matérialisé sous la forme de prêts bancaires garantis : 2,4 milliards d’euros (2,5 milliards prévu pour 2010), de prêts à la création d’entreprise : 98 millions d’euros (100 millions prévus pour 2010) et de 20 millions de prêts participatifs d’amorçage (enveloppe inchangée pour 2010). Oséo a également encouragé 171 projets de création d’entreprise par le biais du Concours National d’Aide à la Création d’Entreprises de Technologies Innovantes qui l’a vu distribué des subventions allant jusqu’à 450 000€.
[...]Pour la 12ème édition de ce concours organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avec Oseo, les dossiers sont à déposer avant le 28 janvier. Cette année, les entrepreneurs qui ont créé leur entreprise depuis un an maximum (limite : 2 janvier 2009) peuvent concourir.
[...]Sans argent, pas de création. C’est à peu près à ça que pourrait se résumer très simplement l’importance des financements dans la création d’entreprise. Les créateurs peuvent frapper à plusieurs portes pour en obtenir, mais cela peut parfois tenir du chemin de croix…
[...]La PRCE est une subvention versée dans certaines régions pour financer les créations d’entreprise au niveau régional. Quelques précisions.
[...]Trouver des financements pour réaliser son projet est l’une des phases les plus ardues de la création d’une entreprise : l’état met la main à la pâte et propose aux créateurs de nombreuses subventions.
[...]La reprise ou le rachat de société est une opération complexe, qui implique un engagement financier conséquent de la part du repreneur. Pourtant, ce procédé représente une belle alternative à la création d’entreprise. Découvrons ensemble les étapes à suivre pour reprendre une entreprise et réussir votre projet. Définir le profil type de l’entreprise à reprendre Le premier pas pour concrétiser son projet de reprise d’entreprise est de définir le profil de l’entreprise qu’on aimerait racheter. Tout d’abord, il sera question de définir le secteur d’activité recherché. Ensuite, il est important de définir la zone géographique d’implantation de l’entreprise. Enfin, le type (entreprise en reconversion, entreprise familiale, start-up) et la taille (nombre de salariés, chiffres d’affaires, etc.) de l’entreprise doivent aussi être définis. Rechercher des entreprises à reprendre Il n’est pas une mince affaire de trouver des entreprises à racheter. Les chefs d’entreprise qui désirent céder leur affaire restent assez discrets sur leurs intentions pour ne pas influencer négativement leur activité. Il est donc mieux d’être conseillé pour reprendre une entreprise que d’en chercher une soi-même. Si vous n’avez pas un réseau professionnel qui puisse vous aider, vous pouvez vous adresser aux réseaux spécialisés dans la mise en relation de vendeur/acquéreur (cabinet de reprise d’entreprise). Analyser et évaluer l’entreprise ciblée Une fois que vous avez trouvé une entreprise à racheter, il faut l’analyser pour vous faire votre propre opinion. Pour cela, vous aurez besoin d’un maximum d’informations sur l’entreprise. Vous aurez notamment à prendre connaissance de la présentation détaillée de son activité, de sa clientèle, de ses points forts, de ses points faibles et des postes stratégiques. Après avoir analysé l’entreprise, il faut l’évaluer pour permettre au repreneur d’obtenir une valorisation de celle-ci et pouvoir bien négocier les termes de l’opération de reprise avec le cédant. Pour cela, réalisez un audit d’acquisition qui comprend un audit comptable et un audit juridique. Arrêter le financement À l’issue de l’évaluation de l’entreprise, vous pouvez décider de poursuivre ou de mettre fin à votre projet de rachat. Si vous décidez de poursuivre le projet, il va falloir expliquer comment vous entendez financer l’opération d’acquisition. Votre éventuel plan de développement doit être clairement exposé. Vous devez faire connaître vos apports en capital, vos emprunts bancaires, les aides et les subventions. En réalité, le coût global du financement doit couvrir le coût total de l’acquisition et permettre une marge de sécurité pour les imprévus. Pour racheter une société, c’est tout un processus. Il faut définir le profil type de l’entreprise et rechercher des entreprises à reprendre. Ensuite, vous pourrez analyser et évaluer les sociétés ciblées, et éventuellement arrêter le financement.
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