Création d’entreprise : se reconstruire après un échec

Créer son entreprise est difficile et, parfois, il arrive que cela ne fonctionne pas. Dans ce cas, l’entreprise doit déposer le bilan, ce qui est souvent douloureux pour le créateur. Il doit cependant faire son analyse et établir les causes de cet échec, afin de pouvoir rebondir.

Apprendre de cet échec

C’est l’occasion pour le créateur d’entreprise de se poser des questions : a-t-il aimé être chef d’entreprise ? Etait-il suffisamment prêt ? S’est-il senti à l’aise ? Dépassé ? Son projet était-il assez abouti ? Etc. Il faut savoir transformer cet échec en savoir, en expérience. Le créateur doit se demander s’il est prêt à repartir dans le monde de l’entreprise, en tant que porteur de projet ou non, ou s’il veut changer de voie et repartir sur d’autres bases. Cela peut être le moment idéal pour faire un bilan de compétences et faire un point sur ses projets professionnels.

2. Savoir prendre de la distance

Savoir prendre de la distance

Le créateur doit faire attention à ne pas faire l’amalgame entre ce qu’il est en tant que chef d’entreprise et ce qu’il est hors de son travail. Ce n’est pas parce que le projet de création n’a pas duré ou n’a pas porté ses fruits qu’il doit prendre cet échec « au plan personnel ». C’est souvent difficile mais il est important de savoir prendre du recul. Pour cela, l’échec doit être envisagé dans son côté positif : ce que le créateur en a appris, l’expérience que cela lui a apporté, les erreurs qu’il ne commettra plus si c’était à refaire… Aux Etats-Unis, 1 créateur sur 2 échoue la première fois mais se « remet en selle » rapidement car il a su tirer partie de ses erreurs (ça n’est pas considéré comme un échec social là bas).

3. Appréhender les facteurs extérieurs

Appréhender les facteurs extérieurs

Il faut savoir regarder les choses en face : la faillite de l’entreprise est peut-être liée à des conditions économiques défavorables, à un marché fragile… Cependant, il est vrai qu’il est dans les mœurs de la France de considérer l’échec comme une tare, un manque de réussite sociale, alors que d’autres pays européens voient plus les côtés positifs et notamment la prise de risque et l’initiative. Dur dur donc parfois pour les créateurs, qui se sentent peu épaulés après un tel échec. Il faut donc en parler avec sa famille, ses proches, et enfin faire le deuil de cette première création pour mieux rebondir et repartir sur des bases plus saines.

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