Les capitaux propres

Pour pouvoir financer sa création d’entreprise, le porteur de projet doit débloquer des sommes d’argent à plus ou long terme. Certaines sont appelées les « ressources durables » ; elles comprennent notamment les capitaux propres.

Lorsque l’on parle de capitaux propres, on pense bien sûr rapidement aux prêts personnels, mais aussi au dispositif national d’aide à la création. Mais ce ne sont pas les seuls dispositifs à envisager lors de la formation de son pécule.

Les apports personnels

Les apports personnels du créateur sont clairement nécessaires, notamment pour rassurer les banquiers et pouvoir ensuite obtenir des prêts.
Souscrire à un Livret Epargne Entreprise (LEE) peut permettre de demander un Prêt d’entreprise. Le LEE est plafonné à 45 800 euros. Les fonds déposés peuvent désormais être retirés dans les 2 ans, tout en conservant l’exonération d’impôt sur les intérêts, à condition que les sommes servent directement au financement de la création dans les 6 mois suivant leur retrait.
Le créateur peut aussi mettre en place un Plan d’Epargne en Actions (PEA). Le PEA doit être ouvert pour une durée minimale de 8 ans. Lorsqu’aucun retrait n’est effectué dans les 5 ans suivant la création du PEA, une exonération d’impôt est effectuée sur les dividendes et les plus-values.

2. Les aides, les subventions et les concours

Les aides, les subventions et les concours

Ces sommes d’argent versées par une institution publique ou territoriale ne sont pas des prêts, ce qui signifie que le créateur n’aura pas à les rembourser. Les aides et subventions sont très nombreuses, certaines étant versées au niveau de l’état, d’autres au niveau régional, voire même local. Il faut cependant les utiliser avec parcimonie et ne pas toujours compter dessus rapidement, car leurs délais de versement sont parfois longs.
Les concours pour la création d’entreprise sont extrêmement nombreux, et adaptés à tous les types de création (création par des jeunes, dans les métiers de la bouche, dans les nouvelles technologies…). Les porteurs de projets auraient tort de laisser de côté cette forme de financement, car les gains des concours sont rarement négligeables.

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