La crise financière ne rassure pas les porteurs de projet

La création d’une entreprise représente un grand besoin de trésorerie. Et la crise financière semble bien faire diminuer les liquidités… Dans ce contexte, les porteurs de projet expriment leurs craintes pour l’avenir.

La création d’entreprise a un coût, et il est souvent élevé. Eden, Business Angels, Cigales, Capital-Risque, concours… Les modes de financement ne manquent pas, mais peuvent parfois apporter à peine plus qu’une aide substantielle. L’essentiel de l’argent nécessaire à la création d’une entreprise provient d’abord des établissements bancaires, qui accordent des prêts aux créateurs et des capitaux propres des créateurs eux-mêmes.

Or, dans ce contexte de crise financière, les établissements bancaires semblent beaucoup moins disposés à accorder des prêts importants. Ce qui n’est pas pour rassurer les porteurs de projet, en particulier les jeunes et les chômeurs. Beaucoup revoient leurs prévisions de chiffre d’affaires à la baisse à cause de la diminution du pouvoir d’achat. Ce qui fait des frais plus importants à supporter, notamment pour la première année…

Désormais, les banquiers risquent d’éplucher le « volet personnel » du créateur (à savoir son expérience, son CV, ses motivations…) avec plus de circonspection sans toutefois limiter l’attention portée au « volet financier », c’est-à-dire les apports personnels, qui ont tout intérêt à être encore plus importants.

Pour autant, pas question d’afficher quelconque pessimisme, la création a encore de beaux jours devant elle et même si les chiffres baissent, les idées et innovations persistent.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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